Les Bordeaux

Pierre Bordeaux nait le 10 mai 1735 et est baptisé cinq jours plus tard à Pontalery. Il est le fils de Charles Bordeaux et de Marie Labbé. Son parrain est un marchand Jean Leroy et sa marraine s’appelle Charlotte Veron, c’est sa grand-mère paternelle.

Il a ensuite au moins une soeur, Marie Catherine, née vers 1736, et un frère Charles Philippe, né le 24 décembre 1737.

Le 6 septembre 1774, Pierre Bordeaux épouse Françoise Agnès Renault, fille de Jean Renault et de Françoise Satis, originaires de la paroisse Saint-Michel de Pont-l’Evêque. Il a alors 39 ans alors qu’elle n’a pas encore 18 ans. Françoise Agnès Renault est née le 2 octobre 1756 à Pont-l’Evêque, baptisée deux jours plus tard, à la paroisse St-Michel en présence de son parrain, Gilles Antoine Aubert, un greffier, et Françoise Agnès Houssaye, épouse de Louis Jardin.

Ils ont au moins trois enfants : Françoise Victoire, née le 15 juillet 1770, Jean Pierre Frédéric Bordeaux, né le 7 septembre 1775 à Pontalery, et Pierre François Hyacinthe. Françoise Victoire épouse le Sieur Chanoine et va habiter à Evreux. En l’An VIII, PierreFrançois Hyacinthe Bordeaux épouse Marie Bourget qui lui donnera un fils, Xavier Hyacinthe, né en 1806 (celui-ci épousera en 1835 Justine Lefébure, avant de décéder trois ans plus tard, le 2 mars 1838 à Norrey, sans laisser de descendance). Son frère aîné est maire de Pontalery à la même époque.

Pierre Bordeaux décéde le 24 avril 1812 à quelques semaines de son soixante-dix-septième anniversaire. Son acte de décès précise qu’il était cultivateur.

Le 12 octobre 1812, Pierre François Hyacinthe Bordeaux-Desbarres, le fils du défunt, tant pour lui que pour sa mère, sa soeur, Françoise Victoire, veuve du Sieur Chanoine domiciliée à Evreux, et son frère, Jean Pierre Frédéric qui habite Crouttes.

La succession est constituée de meubles et biens mobiliers d’une valeur de 6.000 francs, et de biens immobiliers : neuf parcelles (herbage, cours en herbe ou plantées, prés à faucher) et un clos manable avec un pressoir, une cave et quatre corps de bâtiment ; le tout rapportant un revenu de 3.200 francs, soit un capital de 64.000 francs. La coutume de Normandie réserve à la veuve, Françoise Agnès Renault, un douaire, soit la propriété de meubles d’une valeur de 200,03 francs et l’usufruit des biens immeubles d’une valeur de 10.666,67 francs.

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