Joséphine Adélaïde Bordeaux-Desbarres

1811-1833 : Enfance et jeunesse

Pour autant que la généalogie permette de se faire une idée du caractère de nos ancêtres, il me semble que Joséphine Adélaïde Bordeaux était une sacrée bonne femme.

Elle nait le 8 janvier 1811 à Crouttes (Orne), vraissemblablement dans la maison de son grand-père maternel, Pierre Pellerin-Desfondis. Son père, Jean Pierre Frédéric Bordeaux, est un propriétaire de trente-cinq ans, et sa mère s’appelle Geneviève Adélaïde Pellerin-Desfondis, et elle a trente-trois ans.

Joséphine Adélaïde a au moins cinq frères et soeurs aînés : Frédéric, treize ans ; Adélaïde Emédée, douze ans ; Pierre Adolphe, six ans ; Olympe Elisa, quatre ans et Emilie Lemaïde, deux ans (sachant que peut-être certains sont morts en bas âge ou d’autres sont nés dans les intervalles, probablement Pierre Adolphe et Emilie Lemaïde). Enfin, quatre ans après sa naissance, elle a un petit frère, Frédéric Eugène, né le 18 août 1815 à Pontalery alvados).

Il est probable que son enfance se déroule entre deux ou trois lieux : Pontalery dans le Calvados, où était située la propriété familiale de son père, qui est certainement sa résidence principale ; Les Fondis à Crouttes dans l’Orne, propriété de sa famille maternelle ; et peut-être Vimoutiers où certains de ses frères et soeurs aînés naquirent.

En tout cas, c’est au Mesnil-Durand (commune avec laquelle Pontalery a fusionné en 1823), que Joséphine Adélaïde réside quand sa soeur aînée, Adélaïde Emédée, âgée de vingt-quatre ans, épouse le 18 septembre 1823 un percepteur de Bellouet (Orne), Louis Pépin. Elle est alors âgée de douze ans.

Neuf ans plus tard, c’est son autre soeur aînée, Olympe Elisa, qui a vingt-cinq ans, qui se marie le 31 décembre 1832 avec Charles Hamon-Descours. Les Hamon sont une des familles importantes du Mesnil-Durand, et plusieurs alliances se sont déjà nouées par le passé entre les Bordeaux, les Pellerin-Desfondis, les Duhamel et les Hamon (ses liens entrecroisés ne sont pas encore tous éclaircis). En tout cas, c’est le mariage de la fille du Maire et du fils du Maire-adjoint du Mesnil-Durand.

1833-1855 : Mariage

Quelques mois plus tard, Joséphine Adélaïde, qui a vingt-deux ans, épouse Jacques Paul Ulric Krumès, un teinturier de trente-six ans. Le mariage est célébré au Mesnil-Durand le 8 octobre 1833. Dix jours plus tôt, les fiancés ont signé un contrat de mariage devant Me Metton, notaire à Livarot, lequel instaure entre eux un régime dotal. L’époux apporte 30.000 francs en habits, argent et bijoux, tandis que Joséphine Adélaïde apporte ses habits, son linge, ses bagues et joyaux, ainsi que 10.000 francs, somme que son père a promis de verser le 1er mai de l’année suivante. La veille de son mariage, sa soeur aînée, Olympe Elisa, donne naissance à un petit garçon au Mesnil-Durand, qu’elle prénomme Charles, comme le père de l’enfant.

Le 10 avril 1835, Joséphine Adélaïde donne naissance à une petite fille qu’elle prénomme Marie Joséphine,

Le 12 décembre 1835, Jean Pierre Frédéric Bordeaux-Desbarres, le père de Joséphine Adélaïde meurt au Mesnil-Durand. Quelques mois plus tard, le 10 mars 1836, un contrat de donation-partage est conclu devant Me Daufresnes, notaire à Lisieux, sans doute entre ses héritiers. Mais ce contrat n’est pas respecté, si bien que Jacques Paul Ulric Krumès se porte en justice pour faire valoir les droits de son épouse. Ils obtiennent gain de cause devant le Tribunal de Première Instance de Lisieux le 23 mai 1838. En effet, celui-ci condamne Pierre Frédéric Bordeaux à verser 800 francs à Jacques Paul Ulric Krumès.

Le 23 août 1839, naît la deuxième fille de Joséphine Adélaïde et de Jacques Paul Ulric, qu’ils appellent Olymphe Alphonsine. Elle a quatre ans et quatre mois d’écart avec sa soeur aînée. C’est vers cette époque que Jacques Paul Ulric lance la construction d’une nouvelle maison pour sa famille, située sur le jardin acheté à Melle Ridel en 1830.

Le 14 septembre 1844, devant Me Bienvenu, notaire à Vimoutiers, Marie Dorothée Mare un bail avec son fils cadet, Philippe Alphonse Krumès. Ainsi ils se partagent la maison familiale et le jardin. Il peut utiliser les biens provenant de la succession de son père, mais en contrepartie, il versa à sa mère un loyer de cinq cent cinquante francs par an. Ces arrangements sont conclus pour six années.

Le 18 mars 1847 à Vimoutiers, naît la troisième fille du couple. Ils la nomment Marie Emilie. Marie Joséphine aura douze ans le mois suivant et Olympe Alphonsine a sept ans et demi.

Le 14 septembre 1847, la tante de Jacques Paul Ulric, Marthe Madeleine Krumès, est décédée à Trun. Elle était âgée de soixante-douze ans. Sa succession est déclarée le 17 février 1848. Ses biens ont été vendus le 13 janvier précédent par Me Bodé, huissier à Trun, pour un montant de quatre cent cinquante-cinq francs et dix-huit centimes. Cette somme ira à ses deux neveux, Joanne Ludevig et Frederik Krumès, commis demeurant à Hambourg.

En 1852, très exactement le 12 juillet, Jacques Paul Ulric et Joséphine Adélaïde marient leur fille aînée, Marie Joséphine à un propriétaire de Coudehard, Pierre Charles Alexandre Duhamel. Elle a dix-sept ans et lui vingt-neuf ans. A cette époque, Jacques Paul Ulric et Joséphine Adélaïde habitent rue de Nemours à Vimoutiers. Un contrat de mariage est signé devant Maître Sébire, notaire à Vimoutiers, par lequel les époux optent pour le régime de la société d’acquêts et Marie Joséphine apporte des biens mobiliers d’une valeur de 15.800 francs.

Le mariage se déroule en présence de Jacques Paul Ulric et Joséphine Adélaïde, de Marie Duhamel, la mère de l’époux, ainsi que de Charles Hamon, oncle de l’époux, propriétaire au Mesnil-Durand ; Louis Hypolithe Fortin, cousin de l’épouse âgé de trente-quatre ans ; Pierre Marin Gervais Laurent, ami des époux âgé de cinquante-quatre ans ; et Alphonse Philippe Krumès, quarante-six ans, oncle de l’épouse. Les autres filles du couple , Alphonsine Olympe et Marie Emilie, ont respectivement treize et cinq ans.

1855-1860 : Veuvage et remariage

Trois ans plus tard, le 28 août 1855, Jacques Paul Ulric qui a cinquante-six ans, décède, laissant Joséphine Adélaïde veuve à quarante-quatre ans avec deux filles à marier de seize et huit ans.

Le 12 mai 1857, Joséphine Adélaïde marie sa deuxième fille, Alphonsine Olympe à un huissier de justice, Albéric Modeste Gruchet, originaire de Saint-Aubin le Vertueux (Eure). Elle a dix-sept ans, il en a vingt-huit. Le mariage est célébré à Vimoutiers, après la signature du contrat de mariage devant Maître Sébire qui prévoit une dote de 15.800 francs et un régime matrimonial appelé société d’acquêts. Sont présents des amis des époux et le frère de l’époux, Alexis Gruchet, propriétaire à St-Aubin-le-Vertueux.

Elle devient grand-mère (peut-être l’était-elle déjà du mariage de sa première fille Marie Joséphine), le 25 mai 1858 lorsque Alphonsine Olympe donne naissance à Vimoutiers à une petite fille qu’elle prénomme Marie Louise Joséphine Gruchet.

Le 22 décembre 1859, Joséphine Adélaïde procède à une donation entre vifs à titre de partage anticipé de tous ses biens, meubles et immeubles, au profit de ses trois filles. Sans doute, voulait-elle mettre en ordre ses affaires avant de se remarier. Cette donation fut faite avec une réservation d’usufruit portant sur les biens situés à Crouttes et au Renouard provenant de la succession de son père, de sa maison de Vimoutiers et des meubles indiqués dans l’inventaire dressé le 20 novembre 1855.

Quelques semaines plus tard, le 11 janvier 1860 à Vimoutiers, elle épouse, après quatre ans et demi de veuvage,  Jean Prosper Debons, un ancien professeur devenu propriétaire et chef d’institution, qui est âgé soixante-six ans. Deux fois veuf, il est le père d’au moins quatre filles (dont une morte en bas âge) : Euphémie Debons, épouse de Jean Jules Carel Renault, marchand de toiles à Vimoutiers ; Marie Joséphine Debons, épouse de François Emile Rivière, huissier de justice à Vimoutiers ; et Antoinette Debons, épouse de Hylas Raymond Lallemand, propriétaire à St-Martin de Pontchardon.

Le mariage est célébré en présence de deux gendres de chacun des époux : Pierre Duhamel et Albéric Modeste Gruchet, d’une part, et Jean Carel Renault et François Rivière, d’autre part. Le même jour, un contrat de mariage instituant un régime dotal est signé par les époux devant Me Sébire.

Il est fort probable que le niveau de vie des Debons est inférieur à celui des Krumès. En effet, les deux filles Debons ont reçu chacune à leur mariage 4.400 francs en biens mobiliers et les trois filles Krumès respectivement 15.000 francs en biens mobiliers.

1860-1872 : Joies et peines

Après  ce remariage, trois petits-enfants Gruchet naissent : Paul Joseph Alexis le 25 juillet 1860, Alfred Emile Alexandre le 4 mars 1862, et Berthe Emilie Amanda le 20 juillet 1863. Malheureusement, plusieurs deuils touchent coup sur coup la famille :  Alfred Gruchet meurt le 28 mai 1862 à l’âge de deux mois et demi ; puis c’est Paul Gruchet qui décède le 19 mai 1863 à l’âge de trente-deux mois, avant Berthe Emilie le 2 Août 1863 qui n’a que treize jours.

A cette époque, les décès de jeunes enfants étaient très fréquents. Il est difficile de savoir comment les familles acceptaient ces pertes, peut-être étaient-elles considérées comme une fatalité ?

Parallèlement  à  ces  chagrins, peut-être y eut-il d’autres joies ? Des naissances au sein du couple de Marie Joséphine et Pierre Duhamel. En tout cas, la dernière fille de Joséphine, Marie Emilie, épouse le 23 octobre 1865 à Vimoutiers Jean Bernard D’Echauffour-Boisduval. Celui-ci est âgé de vingt-quatre ans. Sans profession, il habite à Ticheville, même si son domicile de droit est situé chez son père, 22, rue des Fossés St-Jacques. Son père est docteur en médecine, chevalier de la Légion d’Honneur. Jean Bernard a probablement passé une partie de son enfance à l’étranger, car  sa mère, Ninon Jospéhine Lafon, est morte en septembre 1847 à Tchouroukson dans le Pachatif de Trébizande (Asie Mineure). Là aussi, un contrat de mariage est signé devant Maître Sébire qui opte pour le régime dotal et qui précise que Marie Emilie apporte 15.00 francs en biens mobiliers.

Le 24 octobre 1865, Joséphine Adélaïde procède à un nouveau partage sous seing privé dans lequel elle renonce à l’usufruit qu’elle s’était réservé lors du premier partage ‘à l’exception de sa maison de Vimoutiers, et ce pour faciliter le partage de ses biens entre ses filles. En contrepartie, elle recevra une rente annuelle et viagère de trois mille six cents francs versée par ses filles à hauteur de douze cents francs chacune. A cette occasion, celles-ci pourront sortir de l’indivision qui avait été créée entre elles au décès de leur père. La succession de leur mère s’élevait en 1865 : à 238.900 francs pour la masse active et à 13.532 francs pour la masse passive. Le partage ne fut enregistrée que six années plus tard, le 14 novembre 1871, probablement à la suite du décès de Alphonsine Olympe Krumès, la deuxième fille de Joséphine Adélaïde.

Deux filles naissent ensuite au sein du foyer de Albéric Modeste et Alphonsine Olympe Gruchet : Louise Léonie Alphonsine Gruchet le 8 mai 1866 et Berthe Marguerite Gruchet le 15 avril 1869. Entre temps, Jean Prosper perd sa fille aînée Euphémie Debons, épouse de Jean Jules Carel Renault, âgée de quarante-deux ans. Elle décède le 23 mars 1866.

A la fin de l’été 1871, le 24 août, elle donne naissance à un petit garçon Georges Alphonse Joseph. Puis elle meurt quatorze jours plus tard (des suites de son accouchement ?), le 7 septembre 1871, laissant un mari de quarante-trois ans avec  de jeunes enfants à charge : Marie Louise, treize ans ; Louise Léonie Alphonsine, cinq ans ; Berthe Marguerite, deux ans et Georges Alphonse Joseph qui n’a que quelques jours.

Sans doute, Joséphine Adélaïde, qui a alors soixante ans, doit-elle prendre le relais de sa fille pour élever ses petits-enfants. La succession de sa fille est partagée , d’après la déclaration enregistrée le 5 mars 1872, entre son gendre qui reçoit en usufruit la moitié de tous ses biens, lesquels s’élèvent à 10.741,75 francs en biens mobiliers (mobilier, argent comptant et rentes) et 1.470 francs en revenus de biens immobiliers situé à Vimoutiers, Crouttes et au Renouard ; et ses quatre petits-enfants.

Peu de temps après, le sort s’acharne et Joséphine Adélaïde perd le 20 octobre 1872, son second mari, Jean Prosper Debons. La succession de celui-ci fait apparaître des biens mobiliers qui s’élèvent à près de 27.000 francs et des revenus de biens immobiliers situé à Camembert pour 80 francs. Ces biens sont partagés entre ses deux filles :  Marie Joséphine Debons, épouse de François Emile Rivière, et Antoinette Debons, épouse de Hylas Raymond Lallemand, chacune pour un tier ; et le dernier tiers est partagé entre ses petites-filles Renault : Marie Léonie, Augustine, Maria Adrienne  et Marie Elise.

1872-1893 : Fin de vie

Ensuite, les années passent. Joséphine Adélaïde perd une de ses belles-sœurs, Marie Honorine Krumès, qui est décédée le 9 octobre 1875 à Séez, où elle habitait avec son mari Louis Justin Rose Guillaume Ridel.

Elle est une fois de plus grand-mère avec la naissance de Jean Gustave Emile d’Echauffour-Boisduval, le 8 juin 1876 à Ticheville. Cet enfant a ou aura au moins deux soeurs : Olga et Jeanne, qui naissent en tout cas avant le 30 décembre 1879.

En 1879, elle marie à Vimoutiers Marie Louise Gruchet à Alfred Gérard Lemonnier. Le coupla aura au moins quatre enfants : Jeanne, née le 3 juin 1880 ; Léa, née le 9 octobre 1881, (elle décèdera probablement célibataire le 31 mars 1962 à Falaise (Calvados)) ; Marc, né le 27 juillet 1883 et Lucie, née le 5 novembre 1885, tous nés à Vimoutiers, rue du Pont Vautier.

Le 7 mars 1884, Albéric Modeste Gruchet, le veuf de Alphonsine Olylmpe Krumès, décède à l’âge de cinquante-cinq ans, au 200 rue du Faubourg St-Denis, alors que son domicile est situé au 240, rue St-Jacques. Il était comptable. Deux mois plus tard, le 7 mai 1884,  Louise Léonie Alphonsine épouse un clerc d’huissier de justice, Louis Octave Moulin. Le jeune couple s’installe d’abord à Vimoutiers où naît Raoul Louis Joseph le 11 juin 1885 ; puis à Argentan. Après la naissance de sa fille Marthe Jeanne en 1887, Louise tombe malade. Elle a cependant un autre enfant : un petit garçon, André, le 29 janvier 1889, qui meurt à moins de trois semaines à cause de l’imprudence d’une bonne qui lui a fait prendre froid en sortant le montrer à ces amies seulement enroulé dans son tablier.

Le jour de la naissance d’André Moulin, c’est-à-dire le 29 janvier 1889, la dernière petite-fille de Joséphine, Berthe Marguerite Gruchet, épouse Isidore Crozat, un employé des télégraphes originaire de  Cressensac (Lot) et domicilié à Paris. Ils iront ensuite s’installer à Cherbourg.

Mais ensuite, les mauvaises nouvelles reviennent. Le 18 avril 1891, Lucie Le Monnier, qui a cinq ans et était à Ouilly-le-Tesson (Calvados) chez sa grand-mère paternelle, décède. Ses parents sont domiciliés à Falaise à cette époque. Ensuite la maladie de Louise, une tuberculose osseuse s’aggrave et elle meurt le 17 octobre 1892 à Argentan.

Moins de six mois plus tard, le 22 avril 1893, Joséphine Adélaïde s’éteind à l’âge de quatre-vingt-deux ans dans son domicile de la Rue d’Argentan à Vimoutiers. Après sa mort ses biens sont vendus les 7 et 30 mai et 17 juillet 1893 et la déclaration de succession, dons ou legs établie le 6 octobre 1893 (n°64) fait apparaître un montant  total de succession de 2.140 francs dont 1.170 francs proviennent d’un arrérage d’une rente constituée le 24 octobre 1869 et 948 francs provenant de la vente de son mobilier. Cette somme est alors partagée entre ses deux filles encore vivantes : Marie Joséphine (58 ans) et Marie Emilie Krumès (46 ans), qui reçoivent chacune 713 francs ; ses trois petits-enfants : Marie Louise Joséphine (35 ans), Berthe Marguerite (24 ans) et Georges Alphonse Gruchet (22 ans), qui reçoivent respectivement 178 francs ; et enfin ses deux arrière-petits-enfants : Raoul Louis Joseph (8 ans) et Marthe Jeanne Moulin (6 ans) qui bénéficient de 89 francs chacun.

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